In 8 (cm 15 x 23), pp. 115 + (1). Fioriture sparse alle pagine. Pagine intonse. Brossura editoriale. “En 1849, la seconde serie des ‘Cas de conscience’, intitulee ‘La dimocratie devant l’enseignement catholique’, montre que le prelat relativement liberal de 1847 ne se rallie pas a la democratie deux ans plus tard. La doctrine de la souveraineté, exposee dans les trois premiers cas de conscience, justife au moins autant le futur regime autoritaire de janvier 1852. En effet, la souveraineté du peuple n’est ni complete, ni permanente; si le peuple peut designer le souverain par l’election, il lui doit obeissance, et, sauf-cas extreme, l’insurrection contre le pouvoir etabli est criminelle. D’autre part, dans les trois derniers cas de conscience, commentant la devise republicaine ‘Liberté, Egalité, Fraternité’, Parisis pense que les chretiens ne peuvent y adherer sans reserves et sans limitations strictes. A propos de chaque terme, il repond negativement aux requetes essentielles des democrates. On peut, sans manquer a l’Evangile qui a donné la liberté au monde, ne pas etre partisan de la liberté democratique. On doit reconnaitre l’egalité des hommes devant Dieu, mais l’egalité devant la loi peut etre assuree sous differents regimes, et l’abolition des inegalités sociales reclamée par l’esprit democratique ne produirait que des ruines” (“Une Chretienté au XIXe siecle? La vie religieuse des populations du diocese d’Arras (1840-1914)”, 1977, p. 263).
SKU: 38 n.18432
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